C'est la rentrée !

Comme l’année dernière, pour la rentrée, c’est l’occasion pour la Houle de Fée-Cygne de vous proposer un petit bilan des mois passés, en particulier de l’été, mais aussi de vous faire part de gros changements à venir.

Moins de marchés, plus de boutiques et d’expositions

Cette année encore, les marchés constituent une grosse déception. Nous avions déjà constaté que les visiteurs sur les marchés festifs tendaient à ne presque rien acheter, mais là, nous constatons sur deux ans l’effondrement total des ventes sur les marchés estivaux (-60 % de CA en trois ans). Il semble manifeste que la conjoncture étant ce qu’elle est, les vacanciers mettent le gros de leur budget sur l’hébergement et limitent au maximum leur budget plaisir, que ce soit, d’ailleurs, en matière de souvenirs ou même d’alimentation.

Du coup, les rares fois où ils achètent, ce sont prioritairement des babioles très peu onéreuses, et, bien évidemment, l’artisanat d’art a bien du mal à trouver sa place dans un tel environnement.

Restent les expositions, que nous aimons beaucoup faire, et la vente en boutiques de créateurs, qui donne de meilleurs résultats. Dans les mois qui viennent, outre une exposition à Combourg et une autre à Epiniac, quoique dans des conditions un peu différentes des années précédentes, du fait de travaux à la mairie, Marie se rendra mi septembre à la convention Vannes Sekai, dont nous espérons qu’elle donnera un résultat satisfaisant et sera l’occasion de belles rencontres.

Il est également vraisemblable que Marie tentera l’an prochain de rejoindre d’autres boutiques de créateurs, au minimum en dépôt-vente. Et, avec un peu de chance, pourra-t-elle aussi mettre quelques créations en dépôt-vente dans un endroit dont nous vous dévoilerons la nature si cela se concrétise.

Artisanat en métiers d’art

Ce mois d’août, le travail de Marie a pris une nouvelle mesure avec l’attribution par la Chambre des métiers et de l’Artisanat d’Ille et Vilaine de la qualification d’artisan en métier d’art. C’est bien évidemment un grand motif de fierté et une reconnaissance de son travail, sa technicité et sa créativité.

En mettant en valeur cette qualification, nous espérons pouvoir obtenir de nouvelles places en boutiques de créateurs ou sur des expositions temporaires, mais aussi de mettre plus encore en confiance nos visiteurs et acheteurs potentiels.

La Houle de Fée-Cygne redeviendra bientôt une aventure individuelle

Cette qualification nous amène naturellement au point suivant. Si Fée-Cygne était à l’origine une entreprise individuelle devenue plus familiale en passant à la Houle de Fée-Cygne avec l’arrivée de Paul en tant que conjoint collaborateur, ce côté dual va bientôt toucher à sa fin, Paul quittant sa fonction de conjoint collaborateur au 1e janvier 2026.

La raison en est triple : visibilité du travail de Marie, autres projets de Paul et complexité administrative.

D’une part, c’est Marie qui est la principale créatrice de la Houle, et sa qualification comme artisan en métier d’art ne concerne que son travail et non pas celui proposé par Paul en appoint. Pour des raisons de cohérence et de transparence vis à vis de nos clients et visiteurs, il nous semble donc légitime de se focaliser pleinement sur le travail de Marie.

En outre, si Paul avait initialement rejoint l’entreprise comme conjoint-collaborateur, c’était, au-delà des quelques créations d’appoint, parce qu’à l’époque de la rédaction des statuts, nous envisagions de louer un local commercial qui aurait justifié un travail quasi à temps plein de Paul au profit de l’entreprise, mais cela ne s’est pas fait. Qui plus est, maintenant que le site et la boutique sont en ligne et que nous avons très sensiblement réduit la voilure en termes de communication sur les réseaux dits sociaux, son travail est d’autant plus limité. A cela s’ajoutent de nouveaux projets pour lui, notamment dans le domaine de l’Histoire, avec des conférences et sans doute une chaîne YouTube dédiée, ce qui va lui prendre l’essentiel de son temps. Sa contribution à la Houle de Fée-Cygne en tant que conjoint-collaborateur n’a donc techniquement plus de sens.

Pour finir, il faut savoir que ce statut de conjoint collaborateur n’est légalement utilisable que pendant cinq ans, et qu’au delà, le conjoint-collaborateur doit soit quitter l’entreprise, soit devenir salarié. Nous en sommes déjà à trois ans passés, alors autant prendre les devants, ce qui aura pour avantage également de réduire assez sensiblement les charges fixes de la Houle de Fée-Cygne.

A partir de janvier 2026, la contribution de Paul à la Houle de Fée-Cygne sera donc anecdotique, dans le respect de ce que la loi tolère en la matière. Il en résultera un projet plus cohérent, centré sur l’art du nouage traditionnel, celte, chinois, coréen et japonais, qui est le cœur du métier et de la passion de Marie… Et donc une (légère) refonte de l’organisation du site !